Hämmerli FP60
Calibre: .22 lr
Dimensions: 475/75/145mm
Poids: 1090g

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standStand de tir de Saint Georges
300m:    20 cibles électroniques
50m PC:  24 cibles électroniques
50m:     18 cibles électronique
25m:      6 chariots de 5 cibles
10m:     24 cibles électroniques (C10)
         24 cibles électroniques (P10)
PN:      5 cibles à 100m
         15 cibles à 50m

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Exercices de l'Arquebuse et de la Navigation (EAN)
Nommée Arquebuse Genève dans les compétitions de tir
Association fondée en 1474
 
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50 mètres pistolet - 2003 

50 mètres pistolet - 2003 

  

Tir commémoratif de Morgarten

RESUME HISTORIQUE DE LA BATAILLE DE MORGARTEN
DU 15 NOVEMBRE 1315

Monument commémoratif de MorgartenDans la lutte pour le titre impérial, en 1314, les Waldstätten prennent parti pour Louis de Bavière contre Frédéric le Beau d'Habsbourg-Autriche. De plus, profitant de ce temps troublé, ils attaquent l'abbaye d'Einsiedeln le 6 janvier 1314 pour une vieille lutte pour la possession d'alpages. Mais, à cause du pillage de l'abbaye, les Waldstätten sont mis au ban de l'empire et Léopold, duc d'Autriche, les attaque. C'est la bataille de Morgarten, le 15 novembre 1315, et la victoire écrasante des Confédérés qui surprennent et désorganisent l'ennemi par une avalanche préparée de rocs et troncs d'arbres. Cette victoire de montagnards sur des chevaliers (1500 tués environ, la noblesse du plateau suisse est décimée) a un grand retentissement dans tout l'Empire. Le 9 décembre 1315, les Confédérés ("Eidgenossen" :le terme apparaît pour la première fois dans ce pacte) se réunissent à Brunnen pour renouveler et compléter leur ancienne alliance.
Le texte original est en allemand.

Tir de Morgarten

Sélection Arme:Sélection Pistolet d'ordonnance
Sélection Cible:Sélection Cible spéciale 'Morgarten'
Programme:2 coups en 30 secondes,
4 coups en 60 secondes,
6 coups en 60 secondes
Prix:Le premier tireur classé, qui ne l'a pas encore reçu, gagne le gobelet du tir de Morgarten.
La composition du groupe représentant "L'Arquebuse Genève" est déterminée en fonction
des résultats obtenus par chacun des tireurs, lors des tirs de sélection.

Résultats individuel du tir commémoratif de Morgarten 2003

Groupe I

TireurRésultat
Millier Bernard49
Schneider Peter49
Gisler Daniel48
Jeanneret Claude48
   
TireurRésultat
Cherpillod Jacques45
Mermoud Robert42
Nicollier Gilbert41
Pittet Claude37

Individuel

TireurRésultat
Kunz Otto48
Perusset Jean-François43
   
TireurRésultat
Zimmerman Ulric36
Rapaz Lisette25

Le gobelet pour l'Arquebuse est gagné par Bernard Millier.

Le monument commémoratif
Le monument commémoratif
En attendant la suite...
En attendant la suite...
C'est là les tourtes au kirsch
C'est là les tourtes au kirsch
Arrivée des autorités
Arrivée des autorités
Arrivée des autorités
Arrivée des autorités
Messe commémorative
Messe commémorative
Messe commémorative
Messe commémorative
La chapelle de Morgarten
La chapelle de Morgarten
Le gobelet
Le gobelet
Pendant la cérémonie
Pendant la cérémonie
Après la cérémonie
Après la cérémonie
Direction place de tir au pistolet
Direction place de tir au pistolet
Marqueurs en place à couvert
Marqueurs en place à couvert
C'est parti...pour le tir
C'est parti...pour le tir
Ca fume....
Ca fume....
Et les marqueurs y retournent
Et les marqueurs y retournent
Ici ont choisit sa mun
Ici ont choisit sa mun
Après on fait faire la putze...
Après on fait faire la putze...
Le chef de tir
Le chef de tir
Les tireurs EAN au pistolet
Les tireurs EAN au pistolet
LE plat de choucroute...
LE plat de choucroute...
Le mémorial le soir
Le mémorial le soir
Le drapeau se repose un peu
Le drapeau se repose un peu
Aïe! On est-y bien placé?
Aïe! On est-y bien placé?
Pas de problème...on est premier...
Pas de problème...on est premier...
Bravo à Nicolas aux 300m !
Bravo à Nicolas aux 300m !




Le Pacte de Brunnen (1315)



"Au nom de Dieu, Amen ! Comme la nature est faible et fragile, il arrive que ce qui devrait être durable et perpétuel est bientôt facilement livré à l'oubli; c'est pourquoi il est utile et nécessaire que les choses qui sont établies pour la paix, la tranquillité, l'avantage et l'honneur des hommes, soient mises par écrit et rendues publiques par des actes authentiques.

Ainsi donc, nous d'Uri, de Schwytz et d'Unterwald faisons savoir à tous ceux qui liront ou entendront ces présentes lettres, que prévoyant et appréhendant des temps fâcheux et difficiles, et afin de pouvoir mieux jouir de la paix et du repos, défendre et conserver nos corps et nos biens, nous nous sommes mutuellement promis de bonne foi et par serment, de nous assister réciproquement de conseils, de secours, de corps et de biens, et à nos frais, contre tous ceux qui feront ou voudront faire injure ou violence à nous et aux nôtres, à nos personnes ou à nos fortunes, de manière que si quelque dommage est porté à la personne ou aux biens de l'un d'entre nous, nous le soutiendrons, pour qu'à l'amiable ou par justice, restitution ou réparation lui soit faite.

De plus, nous promettons par le même serment qu'aucun des trois Pays et nul d'entre nous ne reconnaîtra qui que ce soit pour son seigneur, sans le consentement et la volonté des autres. Du reste chacun de nous, homme ou femme, doit obéir à son seigneurlégitime et à la puissance légitime en tout ce qui est juste et équitable, sauf aux seigneurs qui useront de violence envers l'un des Pays, ou qui voudront dominer injustement sur nous, car à tels aucune obéissance n'est due jusqu'à ce qu'ils se soient accordés avec les Pays. Nous convenons aussi entre nous que nul des Pays, ni des Confédérés ne prêtera serment et ne rendra hommage à aucun étranger sans le consentement des autres Pays et Confédérés; qu'aucun Confédéré n'entrera en négociation avec quelque étranger que ce soit sans la permission des autres Confédérés, aussi longtemps que les Pays seront sans seigneur. Que si quelqu'un de nos Pays trahit leurs intérêts, viole ou transgresse un des articles arrêtés et contenus dans le présent acte, il sera déclaré perfide et parjure, et son corps et ses biens seront confisqués au profit des Pays.

Outre cela nous avons aussi convenu de ne recevoir et de n'admettre pour juge aucun homme qui aurait acheté sa charge à prix d'argent ou de quelque autre manière, ou qui ne serait pas notre compatriote. S'il naît ou s'élève quelque différend ou guerre entre les Confédérés, les hommes les plus intègres et les plus prudents se réuniront pour pacifier ce différend ou terminer cette guerre soit à l'amiable, soit par la justice; si l'une des parties s'y refuse, les Confédérés assisteront l'autre pour qu'à l'amiable ou par justice, la dispute soit terminée aux dépens de celle qui aura refusé les moyens de conciliation. Si entre deux Pays survient une querelle ou guerre, et que l'un d'eux ne veuille pas y mettre fin à l'amiable ou par justice, le troisième Pays soutiendra celui qui consentait à un arrangement et lui donnera secours pour que l'affaire se termine de gré ou de force.

Si un des Confédérés en tue un autre, il sera puni de mort, à moins qu'il ne puisse prouver et que les juges ne déclarent qu'il l'a fait par nécessité, pour défendre sa vie. Si le meurtrier s'enfuit, quiconque de notre pays le recevra, lui donnera refuge dans sa maison et le défendra, sera exilé et ne rentrera pas dans sa patrie s'il n'y est rappelé du consentement des Confédérés.

Si un des Confédérés met ouvertement ou en secret et à dessein le feu à la maison d'un autre, il sera banni à perpétuité de notre territoire, et quiconque le recevra dans sa maison, lui donnera asile et protection, sera tenu de réparer le dommage causé par l'incendiaire.

Nul ne pourra prendre des gages que de son débiteur ou de sa caution, et il ne le fera point sans l'autorité du juge. Chacun obéira à son juge et indiquera le juge dans notre pays devant lequel il veut comparaître.

Si quelqu'un refuse de se soumettre à la sentence et que sa désobéissance porte dommage à l'un des Confédérés, ceux-ci le contraindront à l'indemniser.

Et afin que les assurances et les conditions susdites demeurent stables et perpétuelles, nous, ci-dessus nommés, citoyens et Confédérés d'Uri, de Schwytz et d'Unterwald, avons apposé nos sceaux au présent acte fait à Brunnen, l'an 1315 de la naissance de notre Seigneur Jésus-Christ, le premier mardi après le jour de Saint-Nicolas [9 décembre] ."

Antoine Castell, Les chartes fédérales de Schwyz, Einsiedeln, 1938, pp. 44-47